Spectacles
Guiraut Riquier de Narbona
Doctor de Trobar
Trobadors e Cantigas à la cour de Tolède ALFONSO X EL SABIO
Sandra Hurtado-Ròs : chant, serpati
Mick André Rochard : vièle à archet, oud, guiterne, nei
Bertrand Bayle : guiterne, luth
Laurence Fraisse : flûtes
Patrice Villaumé : tympanon, vielle ténor
Christophe Montet : percussions
Gérard Zuchetto : chant, claris, direction
« Guiraut Riquier est né à Narbonne aux alentours de 1230 et il y vécut jusqu’en 1270 de son métier de troubadour à la cour de l’onratz vescoms Narbones, l’honorable vicomte Amalric IV. Dans les 48 chansons qui sont notées avec les mélodies dans le manuscrit médiéval, Guiraut Riquier nous apparait comme un excellent compositeur, habile et raffiné, élevant l’art de la monodie au sommet de la virtuosité. S’il en était lui-même l’interprète, on peut imaginer que ce troubadour de la fin du XIIIème siècle fut un chanteur virtuose.
Dans un trobar classique, il compose ses Vers, Cansos, Retroenchas, Albas… pour une dame nommée Bel Deport, Bien Faite ou Beau Plaisir, pour Dame des Cieux ou encore pour la vicomtesse Na Felipa d’Anduza. Mais Guiraut Riquier ne trouve pas d’écho à son trobar de maestria, art poético-musical complexe et finement élaboré de savoirs et de connaissances. Cette belle manière de trouver que son confrère d’Italie, Sordel de Goito, avait déjà abandonnée, n’est plus prisée en Languedoc ou en Provence où les nobles se sont appauvris après la croisade albigeoise qui a décimé largueza e ricor. Les cours ne sont plus aussi brillantes que par le passé et il n’y a plus de place pour les poètes-chanteurs parmi ces seigneurs aux manières grossières importées avec l’occupation des croisés, ni parmi ces clercs inquisiteurs, insensibles à l’art de trobar, et qui ne songent qu’à s’enrichir par le pillage. Alors Guiraut Riquier n’a de cesse de témoigner sur les moeurs avilis »de son temps et de dénoncer ce monde ensorcelé : Lo mond par enchantat.
« Le monde parait enchanté
car changé et ensorcelé
il est prêt de s’écrouler
et je vois déchoir
les actions bien réglées / raisonnées…
…et celles qui sont déréglées / irraisonnées
s’élever sans principe
car le tort est protégé
et le droit abandonné
personne n’a cure de faire son devoir… »
Le troubadour de Narbonne prépare son exil. En 1270, après la mort du vicomte, il écrit sa première retroencha en l’honneur des Catalans espérant pouvoir s’installer à la cour du roi Jacme d’Aragon : Entre·ls catalans Valens / e las domnas avinens.. En Catalogne la bienheureuse, parmi les Catalans vaillants, et les dames avenantes… Mais c’est à la cour de Tolède, où il émigre qu’il va trouver un protecteur en la personne d’Alfonso X El Sabio, roi de Castille et Léon. Guiraut Riquier séjournera plus de dix ans auprès de ce roi savant et bienfaiteur et défendra son statut de troubadour et de doctor de trobar.
À cette cour où vivent de nombreux musiciens, danseurs ou bateleurs, Guiraut Riquier propose au roi, dans une suplicatio, un classement des artistes en quatre catégories : les bufos, bouffons (jongleurs amuseurs), les joglars, les jongleurs (instrumentistes et interprètes de trobar), les trobadors, ceux qui trouvent motz e sos, et les doctor de trobar, les docteurs, ceux qui écrivent les vers parfaits, les récits et les belles poésies didactiques, et qui transmettent leur savoir aux gens de valeur. En l’an 1275, cette déclaratio aurait été adoptée par le roi… ou plutôt par Guiraut Riquier lui-même. Qui se considérait comme le digne héritier des troubadours célèbres.
A la cour de Tolède, 420 chansons en galaïco-portugais, Gallego sont notées et compilées pour former un grand manuscrit enluminé représentant nombre d’instrumentistes que le roi dédiera à la Vierge Marie : Las Cantigas per la Santa Maria, l’un des chansonniers les plus importants de l’Europe médiévale. » extrait de Gérard Zuchetto, La Tròba, l’invention lyrique occitane des Troubadours XIIe-XIIIe s., Éd. Tròba Vox 2017.
TROBADORS ANONIMES
Dans le répertoire des chansons de troubadours, nous connaissons, par habitude de ne pas approfondir le corpus musical du Trobar, les noms de quelques troubadours tels Guilhem de Peitieus, Bernart de Ventadorn, Gaucelm Faidit, Raimbaut d’Aurenga, Peire Vidal, Giraut de Bornelh, Arnaut Daniel, Raimon de Miraval, Peire Cardenal ou Guiraut Riquier… et nous écoutons la petite vingtaine de chansons, toujours les mêmes, rabâchées depuis des décennies avec plus ou moins de conviction. Ce qui est assez significatif du mépris pour ce répertoire lyrique dont nous savons pour le moins qu’il est remarquable tant sur le plan artistique que sur un plan plus large, celui qui procède d’une véritable révolution culturelle liée à la fois à la langue occitane et à sa “mise en écriture”, à l’art roman dans ses diverses disciplines, au vocabulaire “courtois” dans son évocation des sentiments amoureux et à l’invention d’un langage nouveau qui est celui de l’humanisme et de l’empathie comme “mouvements de toutes gaillardises” pour reprendre les mots de Raimon Vidal*.
Dans les chansonniers médiévaux qui font état de centaines de chansons, dont les 248 d’attribution nominative conservées avec la ligne mélodique du premier couplet, que nous avons déjà enregistrées dans leur intégralité, se trouvent des chansons dites “anonymes”. Leur origine troubadouresque ne peut être certifiée. Ces chants et fragments sont disposés au hasard des brefs de parchemin qui furent eux-mêmes copiés, recopiés, puis assemblés en livres de chants.
Ces témoignages des sans-noms, au nombre de trente-deux, sont d’un intérêt inégal mais ils représentent un autre trobar, sinon une autre vision de la chanson médiévale occitane. Et c’est en les chantant que nous pouvons en apprécier la valeur artistique.
TROBAR : LYRIC OCCITAN – l’art lyrique des troubadours
Troubadours art ensemble : aux sources de la poésie moderne.
Les troubadours inventent aux XIIe-XIIIe siècles l’art lyrique du Trobar et révolutionnent à jamais la chanson dans tous ses aspects artistiques, sociétaux et culturels. Du Limousin à Venise ou de Toulouse à Tolède, c’est en choisissant la langue occitane que les troubadours deviennent de véritables passeurs d’idées nouvelles porteuses de valeurs laïques et humanistes. Troubadours Art Ensemble dirigé par Gérard Zuchetto, se produit dans le monde entier et ses créations sont marquées du sceau des festivals internationaux les plus exigeants. Dans ce programme, le chant de la soprano Sandra Hurtado-Ròs, se fait l’écho talentueux autant que généreux des plus belles mélodies jamais composées au Moyen Age du Trobar.
Sandra Hurtado-Ròs (chant, serpatti) : Après des études de chant en musique baroque au Conservatoire d’Aix-en-Provence la chanteuse soprano va découvrir la musique médiévale et se spécialiser dans l’art lyrique des troubadours avec Gerard Zuchetto. elle participe avec ce dernier à l’encadrement des séminaires Performing Trobar à l’université de Stanford. Dans ses interprétations, elle exprime sa passion pour la mélodie, renouant ainsi avec ses racines Sévillanes et le chant profond de son Andalousie natale.
Patrice Villaumé (Vielle à roue ténor, tympanon) : Après des études de musique médiévale à Paris, Patrice Villaumé se spécialise dans la pratique des instruments anciens et finit par opter pour le tympanon, la cornemuse et la vielle à roue ténor dont il est l’un des rares praticiens.
Bertrand Bayle (guiterne, citole) : Chef d’orchestre, directeur de l’Orchestre Symphonique de Narbonne, co-directeur de l’Orchestre d’Harmonie de Narbonne. Après des études à l’Académie de guitare de Paris, il entre, en 1976, à l’École Normale de Musique de Paris, dans la classe de Gérard Rebours. Il se spécialise alors en musique ancienne et pratique de pair la guitare baroque, le luth et les instruments liés au trobar.
Laurence Fraisse (flûtes) : Diplômée d’État, cours de perfectionnement en flûte traversière avec Sophie Cherrier (Ensemble Intercontemporain-Pierre Boulez)., professeur de flûte au Conservatoire à Rayonnement Départemental du Grand Narbonne, elle co-dirige l’Orchestre d’Harmonie de Narbonne. Elle se spécialise également dans les flûtes anciennes et médiévales.
Gerard Zuchetto (chant, claris, vièle, direction) : Compositeur, poète, auteur de plusieurs ouvrages sur la poésie des troubadours, Il enregistre la grande anthologie chantée des troubadours, La Tròba, soit 24 Cds représentant l’intégrale des 260 chansons notées avec les mélodies dans les chansonniers médiévaux et il consacre plusieurs CDs et livres à la poésie occitane contemporaine. Il intervient régulièrement à Stanford University et Universitat Autonoma de Barcelona
Chants du Trobar en occitan : Aimeric de Peguilhan, Raimon de Miraval, Raimbaut d’Aurenga, Peire Vidal, Bernart de Ventadorn, Giraut de Bornelh, Guiraut Riquier… et musiques instrumentales des Cantigas de la Santa Maria extraits des chansonniers médiévaux européens
Sandra Hurtado-Ròs : soprano
Bertrand Bayle : guiterne, citole
Laurence Fraisse : flûtes
Patrice Villaumé : tympanon, vielle à roue ténor
Gérard Zuchetto : chant, clarins, vièle, direction
Trobar et Ms. Ripoll
..Chants du Trobar en occitan : Aimeric de Peguilhan, Raimon de Miraval, Raimbaut d’Aurenga, Peire Vidal, Bernart de Ventadorn, Giraut de Bornelh, Guiraut Riquier… et Ovadiah en latin et en hébreu extraits des chansonniers médiévaux européens des manuscrits de Ripoll.
Troubadours art ensemble : aux sources de la poésie moderne.
Les troubadours inventent aux XIIe-XIIIe siècles l’art lyrique du Trobar et révolutionnent à jamais la chanson dans tous ses aspects artistiques, sociétaux et culturels. Du Limousin à Venise ou de Toulouse à Tolède, c’est en choisissant la langue occitane que les troubadours deviennent de véritables passeurs d’idées nouvelles porteuses de valeurs laïques et humanistes. Troubadours Art Ensemble dirigé par Gérard Zuchetto, se produit dans le monde entier et ses créations sont marquées du sceau des festivals internationaux les plus exigeants. Dans ce programme, le chant de la soprano Sandra Hurtado-Ròs, se fait l’écho talentueux autant que généreux des plus belles mélodies jamais composées au Moyen Age du Trobar.
Sandra Hurtado-Ròs (chant, serpatti) : Après des études de chant en musique baroque au Conservatoire d’Aix-en-Provence la chanteuse soprano va découvrir la musique médiévale et se spécialiser dans l’art lyrique des troubadours avec Gerard Zuchetto. elle participe avec ce dernier à l’encadrement des séminaires Performing Trobar à l’université de Stanford. Dans ses interprétations, elle exprime sa passion pour la mélodie, renouant ainsi avec ses racines Sévillanes et le chant profond de son Andalousie natale.
Antoni Madueño (chant) : Chanteur, musicologue, professeur à l’Université Autonome de Barcelone et chercheur dans le domaine de l’organologie médiévale et des instruments de musique représentés sur le portail de Ripoll en Catalogne. Il interprète et recrée les chants de Ovadiah dans les manuscrits de Ripoll.
Patrice Villaumé (Vielle à roue ténor, tympanon) : Après des études de musique médiévale à Paris, Patrice Villaumé se spécialise dans la pratique des instruments anciens et finit par opter pour le tympanon, la cornemuse et la vielle à roue ténor dont il est l’un des rares praticiens.
Bertrand Bayle (guiterne, citole) : Chef d’orchestre, directeur de l’Orchestre Symphonique de Narbonne, co-directeur de l’Orchestre d’Harmonie de Narbonne. Après des études à l’Académie de guitare de Paris, il entre, en 1976, à l’École Normale de Musique de Paris, dans la classe de Gérard Rebours. Il se spécialise alors en musique ancienne et pratique de pair la guitare baroque, le luth et les instruments liés au trobar.
Laurence Fraisse (flûtes) : Diplômée d’État, cours de perfectionnement en flûte traversière avec Sophie Cherrier (Ensemble Intercontemporain-Pierre Boulez)., professeur de flûte au Conservatoire à Rayonnement Départemental du Grand Narbonne, elle co-dirige l’Orchestre d’Harmonie de Narbonne. Elle se spécialise également dans les flûtes anciennes et médiévales.
Gerard Zuchetto (chant, claris, vièle, direction) : Compositeur, poète, auteur de plusieurs ouvrages sur la poésie des troubadours, Il enregistre la grande anthologie chantée des troubadours, La Tròba, soit 24 Cds représentant l’intégrale des 260 chansons notées avec les mélodies dans les chansonniers médiévaux et il consacre plusieurs CDs et livres à la poésie occitane contemporaine. Il intervient régulièrement à Stanford University et Universitat Autonoma de Barcelona.
Poètes du Sud
Musiques et Poètes du Sud, est une création originale née de nos recherches et de nos expériences musicales sur les différentes formes poétiques issues du trobar et de l’art poético-musical en Méditerranée, du Moyen Age à aujourd’hui. Troubadours en occitan, ballades séfarades en ladino, chants du maquâm en arabe et des Bakhshis persans en farsi… sont présentés ici par de grands interprètes, musiciens et chanteurs de l’âme méditerranéenne. Une rencontre exceptionnelle entre artistes passionnés, parmi les meilleurs spécialistes des musiques de la Méditerranée, et textes porteurs des valeurs universelles d’humanisme et de laïcité.
Bakhshis, Trobadors, Cantos Sefardis, Maquam… Ali Shir Navâ’i, Hakīm Abu’l-Qāsim Firdowsī Tūsī, Al-Sayyab, Al-Rassafi , Nazik Al Mala’ika, Ausiàs March, Jacint Verdaguer, Charles Cros, Pierre Reverdy, Joé Bousquet, Federico Garcia Lorca, Pier Paolo Pasolini, Elsa Morante, René Nelli…
Musique : Gérard Zuchetto – Sandra Hurtado-Ròs
Propos : Gérard Zuchetto – Langues : français, occitan, farsi, arabe, ladino, castillan, frioulan, italien
Création : Théâtre, Scène Nationale, Narbonne, 2012 – 17 musiciens, comédiens, danseurs
Direction : Gérard Zuchetto,
Solistes : Sandra Hurtado-Ròs, Gérard Zuchetto, Fawzy Al Aiedy Hamid Khezri, Maurice Moncozet, Michel Abdeslam Raji
Na Loba
Temps de Crozada
Pendant la Croisade contre les Albigeois, Na Loba se trouve en contact avec Raimon Trencavel alors qu’il est emprisonné par Simon de Montfort à Carcassonne où il sera assassiné.
Avec deux chansons de Peire Vidal, trois de Raimon de Miraval, un sirventés de Guilhem Figueira l’anti-pape, un autre de Bernart Sicart de Marvejols, une antistrophe de René Nelli, un souvenir de Louis Aragon et trois poèmes de Franc Bardou, mis en musique et chantés par Sandra Hurtado-Ròs, ce conte musical évoque l’univers légendaire médiéval des troubadours au temps de la croisade contre ceux que l’on nomma Cathares.
Ce conte musical, hommage à l’univers de René Nelli, du jeu subtil à l’amour fou, voyage du rebec monoxyle au Cristal Baschet, dans la musique des sonorités premières de la langue occitane et des instruments anciens de la Méditerranée. Ce spectacle évoque le vertige et l’errance de personnages en quête de rêves dans cette littérature occitane au fil du temps nourrie des mots et des musiques d’une terre aux milles passages. Et dans le corps d’Abdeslam Raji, la danse naît de la poésie en une chorégraphie toujours originale et inattendue.
Musique : Gérard Zuchetto – Sandra Hurtado-Ròs – Livret : Gérard Zuchetto Langues : français, occitan·Création : Ferrals des Corbières et Seynod, 2007 -16 musiciens, comédiens, danseurs
Direction : Gérard Zuchetto
Solistes : Sandra Hurtado-Ròs, Gérard Zuchetto, Maurice Moncozet,
Danse : Michel Abdeslam Raji
Troubadours Caravane
Orient- Occident – Occitan
Troubadours Caravane, est un spectacle né de différentes formes du trobar occitan en regard de l’art poético-musical en Occident et Orient, un hommage à ceux qui ont inventé le sens profond du Génie d’Oc : les troubadours. Parce qu’ils connaissaient les pratiques de la parole libre en chansons, dans le monde entier, leur art reste universel. Une rencontre exceptionnelle avec Sandra Hurtado-Ròs, Andalousie, Fawzi Al Aiedy, Irak, Junko Ueda, Japon, JJ Kotto- Bekima, Bulgarie, Will Offermans, Michel Raji, Thierry Gomar, Gérard Zuchetto, Frédéric Bousquet (structures et cristal Baschet).
Musique : Collectif – Propos : Gérard Zuchetto
Langues : français, occitan, arabe, japonais
Création : Sortie Ouest, Béziers, 2008 – Théâtre, Scène Nationale, Narbonne, 2009
12 musiciens, comédiens, danseurs
Occitanima Recital
« Troubadour intemporel, s’inspirant des musiques du Monde, Gérard Zuchetto étudie les manuscrits du trobar depuis plus de vingt ans. Il y puise l’essentiel de son inspiration et de son art poético-musical le reliant aux grands poètes du Génie d’Oc. »
“Le parcours de Gérard Zuchetto est toujours sous-tendu par sa fidélité à la langue occitane et aux poètes du Sud, chantres du Génie d’Oc, qu’il met en musique : les troubadours, Joë Bousquet, René Nelli, Pierre Reverdy, … un trobar qui projette le chant de la poésie occitane d’hier et celle d’aujourd’hui dans un univers artistique très personnel où se mêlent, écriture musicale contemporaine, instruments anciens, danse et sonorités actuelles…”
Musique : Gérard Zuchetto – Sandra Hurtado-Ròs
Propos : Gérard Zuchetto
Langues : français, occitan, castillan, italien
Création : Centre Joë Bousquet, Carcassonne – Banquet du Livre, Lagrasse, 2011 – 8 musiciens, comédiens, danseurs
Textes de René Nelli, Joé Bousquet, Pierre Reverdy, F.Garcia-Lorca, Elsa Morante, Max Rouquette, Franc Bardou…
Milgrana Clausa
Oratorio en occitan pour instruments anciens et traditionnels
« Une œuvre dynamique et passionnée. Unique ! »
A Grenade sur Garonne, au cœur d’une chapelle baroque désaffectée, un enfant dort sur une planche entouré des instruments de son supplice futur. Afin de le soustraire à ce tragique destin, il est emporté loin de là vers la Grenade d’Andalousie. Mais auparavant, il devra franchir cinq obstacles, l’Inquisition à Toulouse, un camp d’internement au Vernet sur Ariège, la guerre civile dans un village de l’Aragon, l’armée de la Reconquista à Tolède et l’affrontement entre chrétiens et almohades à las Navas de Tolosa aux portes de l’Andalousie. L’enfant sera ensuite remis entre les mains de trois princesses de l’Alhambra, une wisigothe, une juive et une musulmane qui vont lui offrir une grenade désormais ouverte et un destin différent.
Musique : Gérard Zuchetto – Sandra Hurtado-Ròs
Livret : Alem Gabrial Surre-Garcia
Langues : français, occitan, arabe
Création : Cité de la Musique, Paris, 2004 – 12 musiciens et comédiens.
Direction : Gérard Zuchetto – Soliste : Sandra Hurtado-Ròs