Editions d’Ouvrages

Franc Bardòu

L’auteur  livre son désespoir, sa rage et son dégoût d’un monde qu’il voit péricliter dans un cynisme abject, égocentrique et vain, conduisant chacun à l’horreur du refus de l’Autre, au désamour global et à la solitude.
Les mots sont ici les pavés d’une langue en révolte contre une inanité qui ne peut que la perdre. Car nulle révolte, désormais, ne saurait la sauver. Mais en son coeur brûlant, cette langue, elle, sait, en se consumant d’amour depuis son origine, comment sauver toute juste révolte. Allons aux barricades, pour une poétique de l’insurrection !

Franc Bardou et Paulina Kamakine
Franc Bardou et Paulina Kamakine
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Franc Bardou
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Franc Bardou
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Franc Bardou
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Franc Bardou
Franc Bardou
Franc Bardou
Mans din - Franc Bardou
Franc Bardou
Franc Bardou
Franc Bardou
Franc Bardou
Franc Bardou
Franc Bardou
Franc Bardou
Franc Bardou
Franc Bardou

Gérard Zuchetto

Spécialiste des troubadours et auteur de nombreux Cds et ouvrages sur le sujet, Gérard Zuchetto nous emmène dans un voyage intemporel dans le creuset de la première poésie moderne de l’Europe des XIIe – XIIIe siècles, depuis Guilhem de Poitiers jusqu’à Dante Alighieri.
110 troubadours, plus de 300 chansons en occitan dans leur intégralité avec les traductions en français. Présentation et commentaire du monde poétique et de l’art lyrique des troubadours, un lexique du Trobar et de réflexions sur la re-création et l’interprétation musicales des troubadours aujourd’hui enrichissent des ouvrages incontournables.

Votz 53  Gerard Zuchetto
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Gérard Zuchetto
Gérard Zuchetto
Dans les mots du Trobar - Gérard Zuchetto
Gérard Zuchetto
Gérard Zuchetto
Gérard Zuchetto
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jaumes privat

Il fut jeté en ce monde dès 1953. Son talent s’affine, depuis lors, se frottant, sans concession, à l’errance de toutes nos futilités verbeuses, nos imbécilités raisonnantes et résonnantes, au fur et à mesure que le vide et l’angoisse les gagne du dedans, parmi les nationaleries, internationaleries et autres occitâneries. Il a ainsi gravé, dans le bois mort d’un microcosme universel engoncé entre partout et nulle part, une œuvre d’images indicibles et de mots occitans, à fleur de peau, à fleur d’écorce, à fleur de vrai, dans l’épaisseur et la désespérance humaines.
Il y parvient en poussant le langage poétique bien au-delà du prévisible, nous trouvant là, stupéfaits, sur le quai des inquiétudes et des incertitudes, scrutant dans notre indécision à partir vers où que ce fût, au coeur des plus modernes désarrois. Partir, peut-être, mais… où aller ?

Alem Surre-Garcia

Recueils de poèmes en occitan avec traductions en français

Au gré d’un chant d’Amour lancé à travers l’intemporel, vers l’éternelle bien-aimée, vers l’adorée intérieure, vous cheminerez ici dans le courant d’eaux héritées des sources arabo-persanes, le long de la rivière enchantée des troubadours, des fidèles d’Amour italiens, jusqu’à la mortification de l’amant qui, par l’anéantissement en son chant-même, permet la résurrection transcendante de la Dame. Grace à un langage aussi clair et accessible que sont profondes et colorées les épaisseurs des mille savoirs orientaux que le tisse perpétuellement, entrez sans plus rien attendre dans le jardin aux fruits inépuisables.

 

Alem Sure Garcia
Alem Sure Garcia
alem Sure Garcia
alem Sure Garcia

Michel Decor

Michel Decor a vécu son enfance entre Cesse et Pech, étés torrides et secs de l’arrière-pays minervois ; saison verte des asperges sauvages ; vendanges amoureuses au goût de moût sucré, et cresson de Noël arraché aux eaux tièdes de la Doutze. Miquèl Decòr, baigne dans l’Òc depuis sa naissance. Etudes universitaires de Lettres, Linguistique, Culture et civilisation Occitanes, à l’Université Paul Valéry-Montpellier III.
Dans ses Letras de Mogador, le poète occitan nous ouvre les pages d’un recueil intime ouvré sur les rivages de la Méditerranée et de l’Afrique du Nord.

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Roland Pecout

Poète occitan voyageur. Une errance, et un rêve de déverrouiller l’Histoire ; il est aussi un chant venu d’un microcosme qui reflète la diversité du monde, et sa plénitude.
Pécout a couvert en partie, comme journaliste indépendant, les conflits du Liban, du Kurdistan, des Balkans, sans perdre de vue les combats environnementaux et humains depuis l’épisode fondateur du Larzac. Il mène des recherches en Histoire des Civilisations sur les spiritualités de l’Asie, et collabore à des échanges avec l’ Afrique – Pays Tamasheq et Pays Dogon.

Silvan Chabaud

Recueil de poèmes en occitan avec traductions en français

 »Ces arbres, Silvan Chabaud les a rencontrés et découverts, ces arbres, chacun dans son identité propre et son caractère accompli d’individu et d’espèce. C’est là la méthode et la richesse de ce recueil, aussi bien que de la pensée chamanique (qu’elle soit d’Asie, d’Amérique latine, ou qu’elle participe de la création poétique de l’Occident) : cette richesse vient de la coexistence, de l’unité fonctionnelle, entre d’une part le regard précis, la connaissance vraie, le savoir d’expérience (chaque arbre est exact, est une « personne »), et d’autre part la vision qui explore, les connotations, les réminiscences, tout ce qui conduit à ce que Van Gogh écrivait du créateur dans l’art du Zen :  Si l’on étudie l’art japonais, on voit un homme incontestablement sage et philosophe (…) qui étudie un seul brin d’herbe. Mais ce brin d’herbe le porte à dessiner toutes les plantes, les saisons, les grands aspects des paysages, enfin les animaux, puis la figure humaine… La vie est seulement trop courte à faire le tout (Lettre de Saint-Rémy à son frère Théo.)

A travers une densité d’écriture qui justement se relie à l’esprit du Zen, ces Arbres pionniers nous ouvrent des chemins qui ne cesseront plus de cheminer. » Roland Pécout

Marcela Geny

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Michel Roquebert

Michel Roquebert
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Laurent Cavalier

Chanter, composer et s’ancrer dans la langue et la culture occitanes comme un défi au temps qui passe, une réflexion sur soi-même et un discours aux autres. Tel est l’engagement de Laurent Cavalié sur ces chemins de  traverses qui le conduisent à déployer à pleine voix sa LENGA dans laquelle nous ne manquerons pas de nous identifier avec délectation.

‘’La nòstra-lenga-meuna es un acid frejolum de rasim d’agost.’’

Notre-langue-mienne est un acide frisson de raisin d’août.

Henri Dayssol

Henri Étienne Dayssol

Il fut un militant de la première heure pour le renouveau de la culture occitane.  Néanmoins, depuis longtemps, il écrit en français pour la raison, dit-il, qu’il pense avec les mots de cette langue. Il vit en Corse et participe à sa manière à la vie culturelle de l’Île. C’est un adepte de la scène qui met son écriture à l’épreuve des lectures publiques. Cette pratique l’a conduit à écarter le discours inintelligible ou l’énervante mécanique des rimes et des pieds. Il préfère l’assonance convoquée à bon escient et le rythme syncopé sans briser la mesure. Il ajuste les sonorités à la voix qui habite le texte et cède volontiers au plaisir de chahuter le sens jamais évacué. Il en appelle à l’émotion mais son lyrisme est légitime : c’est celui du for intérieur confronté à la vie. De ces choix naît une poésie secourable et modeste : le sait-elle mais elle a dans ses gènes la résistance à l’élitisme et aux logiques du marché qui mettent à terre sans contredit la vitale expression des peuples. Voici, à ce propos, ce que l’auteur dit de lui-même : « Si tant est que je sois poète c’est au titre d’homme ordinaire, poète comme tout le monde : la poésie dans son principe c’est l’affaire de tous. » Par suite il veut que ses poèmes soient des plus accueillants et dès lors il fait siens les mots les plus communs. Si l’intime est universel l’accès le plus sérieux à son partage c’est, de son point de vue, le langage familier. Il porte en lui dans sa matière et dans ses formes la proposition d’une écriture poétique revitalisée et concernante ; alors c’est ce langage tout naturellement qu’il invite avec nous à la fête des mots.

Henri Dayssol
Henri Dayssol
Henri Dayssol
Henri Dayssol
Henri Dayssol

Nicolas Gouzy

Je suis né en 1965 mais je n’y suis pour rien. Je dois à mes parents, instituteurs, de savoir lire et écrire.  Les mathématiques m’ont dégoûté des études supérieures scientifiques vers lesquelles, dans un premier temps, je m’étais courageusement dirigé (cela date du précambrien, à peu près hein ?) Je suis devenu un TUC (pas un biscuit, un Travailleur d’Utilité Collective) en archéologie, grattant consciencieusement au fond d’une fosse-dépotoir médiévale à la Cité de Carcassonne. Avant de plonger dans ce qui fut mon plaisir, ma passion, mes regrets, mes emmerdes, bref mon travail… Le Centre d’études cathares aura accueilli 25 ans de ma vie et j’y ai mis trop, ou pas assez, de moi pour ne pas regretter que cette association ait disparu, faute de financements et d’ambition publics. Je suis aujourd’hui consultant dans mon propre cabinet d’ingénierie culturelle et touristique :

« Patrimoines d’Avenir », créé en mars 2012, expert en tourisme durable aussi. Ah, j’oubliais, je suis également un chroniqueur indépendant (dans l’Indépendant), un gourmand impénitent, spécialiste à mes heures de gastronomie historique, cuisinier par amour des miens et gastrolâtre (gourmet idolâtre), et diabétique aussi.

Nicolas Gouzy
Nicolas Gouzy
Nicolas Gouzy
Nicolas Gouzy
Vicente Pradal

Vicente Pradal

Compositeur, guitariste et chanteur, il  consacre sa vie à la musique et à la transmission de sa connaissance de l’Art Flamenco et de ses codes. Il a aussi signé quelques mises en scène et a traduit ses poètes de prédilection : Saint Jean de La Croix, Federico García Lorca ou Miguel Hernández ainsi que les coplas populaires du Flamenco. Il nous offre aujourd’hui sa traduction du célèbre Lazarillo de Tormes, le premier roman écrit en langue espagnole, en 1554. 

Il a conçu une version française rigoureuse mais vivante, respectueuse mais débarrassée de ses archaïsmes, afin de s’adresser au lecteur d’aujourd’hui et de ne perdre aucune miette de ce savoureux récit, cruel, grinçant et comique.

Le Lazarillo de Tormes est le premier roman picaresque* espagnol. Son auteur, prudemment, a préféré garder l’anonymat. En 1554, les premières éditions connues paraissent à Burgos, à  Anvers et Alcalá de Henares toutefois sa composition pourrait être antérieure. Le livre connait rapidement un grand succès dans toute l’Europe grâce aux diverses traductions, mais l’Inquisition le censure et en fait paraître une version expurgée en 1573.

Cinquante ans après sa parution l’ouvrage commence à être attribué à Diego Hurtado de Mendoza ou à Fray Juan de Ortega puis à quelques autres auteurs supposés comme tout récemment l’humaniste juif Alfonso de Valdés. Aujourd’hui sa paternité conserve encore tout son mystère, aussi, faute de preuves irréfutables et définitives, nous optons pour le respect de la volonté de son créateur à rester dans l’ombre. Sous l’artifice autobiographique, le récit des aventures du petit Lazare au service de ses maîtres, l’aveugle, le curé ou l’écuyer, qui lui mènent la vie dure, nous dépeint la société espagnole de l’époque, la misère des pauvres gens, la faim omniprésente, l’hypocrisie et le cynisme des puissants et des religieux. 

L’histoire des tribulations de cet enfant se situe sous le règne de Charles Quint, lorsque l’Espagne est au faîte de sa gloire.

Vicente Pradal
Vicente Pradal